
Innport présente
Chez Innport, nous avons à cœur d’accompagner les professionnels de l’audiovisuel et du cinéma en mettant à leur disposition du matériel adapté à leurs besoins.
Au-delà du simple prêt, nous aimons valoriser les projets qui prennent vie grâce à ces collaborations.
Aujourd’hui, nous vous proposons une rencontre avec Jules Pajot, membre de l’Union des Chefs Opérateurs et chef opérateur du court-métrage Mamie Rose, tourné à Avignon.
Pouvez-vous nous parler de votre projet ?
« Mamie Rose est un court-métrage à l’humour grinçant qui se joue de ses apparences et des codes sociaux. Une dame de 80 ans qui a encore une pêche d’enfer et aimerait bien profiter de ses dernières années sans Papy, devenu incontinent et grabataire. Adieu couches et déambulateurs, vivent les croisières rock’n’roll ! Mais c’est sans compter sur l’arrivée inopinée de Steven, le kiné qui n’a pas vraiment l’air d’un kiné. Car dans cette histoire personne n’est vraiment ce qu’il a l’air d’être… »

Quelle est l’équipe de ce projet ?
Camille Rupp, réalise ici son premier court-métrage. Mamie Rose est incarnée par Antoine Coesens, Papy, par Bruno Decoret, et Steven le kiné par Patrick Mollo. J’ai donc signé la photographie, assisté de Corentin Agaise et Marine Corlais. Lilian Hernandez fut mon chef électricien. La déco a été assurée par Gregory Frugoli.

Où s’est déroulé le tournage ?
Le choix du décor a été complexe. Pour des raisons de budget très réduit et de temps de tournage relativement court (3 jours et demi), il nous fallait trouver une maison de plain-pied, que nous pouvions librement décorer et où nous pourrions installer facilement de grosses sources à l’extérieur, et utiliser au maximum des lampes de jeu sur le décor, pour pouvoir tourner rapidement et sans avoir trop de temps d’installation lumière entre chaque plan. Quelques mois avant le début du tournage, nous avons enfin trouvé une maison prêtée par un couple de particuliers, en Avignon.

Quel matériel avez-vous utilisé pour ce tournage ?
Concernant la caméra, nous avons tourné avec mon DJI Ronin 4D 6K et une série d’optiques Olympus Zuiko OM, prêtée par Hugo Brengues. En lumière, il me fallait utiliser de grosses sources polyvalentes en extérieur pour réduire au maximum les temps d’installation lumière. Mon choix s’est porté sur L’Evoke 1200B, l’Evoke 900C et la découpe AS-PJA-NLM de Nanlux, prêtés par vos soins. Pour compléter l’éclairage à l’intérieur, j’ai utilisé mes deux ALL-IN 2 de la marque Aladdin, mon petit kit de Fiilex P360. Ainsi qu’un classique kit de tubes Astera FP1, prêtés par BandOriginale.

Pourquoi ce choix ? Quel usage allez-vous en faire ?
Associés à un Kit « magique » de miroirs CRLS, L’Evoke 1200B ainsi que le 900C ont été utilisés pour contrôler et parfois recréer la lumière du jour sur la séquence intérieur/extérieur entre Mamie et Steven le kiné. Le 900C quant à lui, a permis d’insuffler une ambiance mortuaire, filtrant à travers les volets et rideaux de la chambre de Papy et Mamie. Ces sources ont été choisies pour leur puissance, flexibilité (pas d’utilisation de gélatines) et pour le 900C, son rendu précis des couleurs. Le décor étant une maison prêtée par un particulier, et le temps de tournage court, la polyvalence de ces sources LED a été un choix naturel pour ce tournage.

Le matériel a-t-il répondu à vos attentes ?
Le matériel prêté a été d’une aide inestimable, cruciale. Compte tenu du budget ultra réduit du court-métrage, il m’a permis de faire des merveilles. Je tiens donc encore une fois à remercier les équipes d’Innport pour ce prêt. Sans ce dernier, il m’aurait été compliqué de mettre en place la vision que j’avais pour Mamie Rose. J’en profite aussi pour remercier Cineloc Montpellier, BandOriginale, Hugo Brengues et toute l’équipe du film pour leur aide précieuse.
Nous tenons à remercier Jules Pajot ainsi que toute l’équipe du court-métrage pour ce partage.
C’est toujours un plaisir de découvrir les coulisses de projets créatifs et de voir comment notre matériel peut accompagner les professionnels du secteur. La réalité du terrain est nécessaire, elle nous permet de mieux saisir les besoins et de construire des collaborations solides avec des partenaires engagés.
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