Le 17 octobre, nous étions 150, réunis pour le lancement du site internet de l’Union des Chefs Opérateurs. Parmi toutes ces personnes, 60 membres de l’association étaient présents (sur 80), soit deux tiers des membres, ce qui est plutôt encourageant !
Je retrouve alors les quelques têtes qui me sont familières, autant des membres de l’association que des amis ou connaissances, travaillant dans les métiers de l’image. Nous sommes tous là, réunis en ce soir particulier, pour l’inauguration du site internet de l’Union. Je n’étais pas encore dans l’association lorsque celle-ci a été créée mais j’assiste comme à son deuxième lancement – ayant raté le premier. L’atmosphère est différente des soirées discussion auxquelles j’ai pu assister ces derniers mois. Déjà nous sommes très nombreux. Ensuite, j’ai le sentiment que nous sommes réunis ce soir, pour fêter tout ce qui a déjà été accompli et encourager les futures avancées et projets en devenir.
Gertrude Baillot, présidente et à l’initiative de l’association, nous rappelle l’élément déclencheur de la création de l’Union des Chefs Opérateurs : la nécessité de rendre visible les chef-opératrices en France, idée que j’ai intimement ressentie, dès les premières phrases que j’ai lues sur cette association, contenues sur ce qui préexistait au site internet de l’Union : « « Chefs opératrices et chefs opérateurs de tous horizons », c’est en ces termes que se qualifie L’Union des Chefs Opérateurs […]. L’union des chefs opérateurs est une association paritaire rassemblant des femmes et des hommes, chefs opératrices et opérateurs image. » Je n’avais jamais lu encore une telle revendication d’égalité au sein même d’un groupe de chefs opérateurs.
Au-delà de cette nécessité, Gertrude a exprimé le besoin très présent, de discuter entre collègues, de partager sur l’exercice de ce métier, ce qui correspond aux avancées majeures de l’association durant ces dix derniers mois.
François-Xavier Le Reste et Nina Bernfeld, tous deux vices-présidents, prennent tour à tour la parole. Ils expriment ce même besoin de parler du métier, de ses évolutions, conditions de travail et tant d’autres sujets. Est également très présente la nécessité de se rencontrer et de se reconnaître entre nous, fabricants d’images.
Il est vrai que j’apprends beaucoup de ces échanges qui croisent différentes générations et appréhensions du métier. Au-delà de ces moments de retrouvailles tous les mois, autour maintenant de thématiques (celle du 24 octobre portait sur le métier de D.I.T et accueillait deux membres de l’association des D.I.T.), nous nous constituons en groupes de travail, qui continuent de se créer au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux membres.
Une semaine après cette soirée, nous comptions ainsi 100 membres dans l’association.
Et nous en attendons encore d’autres, à venir nous rejoindre pour échanger et éventuellement écrire sur ce métier si particulier !
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