Pearl Hort

Mon envie de devenir cheffe opératrice est née à 14 ans, alors que j’expérimentais la photographie argentique. C’est là que j’ai compris que l’image pouvait être un langage intime, une manière de capturer les émotions. Les mots ne m’ont jamais vraiment convenu ; c’est par l’image que j'ai pu trouver ma véritable expression. Après dix années passées sur les plateaux en tant qu’électricienne, aux côtés de directeur·rice·s de la photographie j’ai appris à regarder autrement : à ressentir la lumière autant qu’à la façonner. Aujourd’hui, derrière la caméra, ce qui m’anime avant tout, c’est la rencontre avec les auteur·rice·s et les équipes. Chercher ensemble la lumière juste, celle qui raconte sans surjouer, qui accompagne un récit avec sincérité. Mon aspiration est de continuer à créer des images où l’émotion guide la forme, et où la poésie visuelle se met au service d’histoires profondément humaines.